Presque deux ans après l’opération

Cela fait bien longtemps que je n’ai pas écrit sur le site un article de fond … et oui, la vie a repris son cours … et je cours aussi après le temps.
Alors, souvent, dans les commentaires ou les personnes qui m’envoient des mails, vous me demandez si je vais bien, si je me suis remise. C’est extrêmement gentil de votre part et je me suis dit qu’il était temps que je donne quelques nouvelles.

D’un point de vue professionnel, cela a été compliqué. Le mi-temps thérapeutique n’a pas été apprécié dans ma société et j’ai été mise « au placard », à faire un travail que je faisais précédemment qu’une partie de mon temps mais difficile sur le long terme. Les projets sur lesquels je devais travailler avant l’opération ont tous été abandonnés, à mon plus grand regret. Cela s’est terminé par une confrontation et je suis partie. Dans tous les cas, je pense que vu le contexte, même sans l’opération, cela se serait mal terminé. Donc, la page est tournée et je suis partie vers de nouvelles aventures.

D’un point de vue de la santé, il reste encore à ce jour des séquelles de l’opération :

  • fatigue, qui me prend quand elle a envie et me force à adapter mon rythme d’activité;
  • douleur au cuir chevelu… et oui, cette cicatrice doit être dans une zone tellement innervée et sensible qui c’est très long à passer. Cependant, je m’y suis habituée et du coup, je n’y fais plus trop attention;
  • les vertiges … pas toujours facile de vivre avec. Ils se produisent rarement à la maison mais beaucoup à l’extérieur et ne sont pas si faciles à assumer d’un point de vue social. Si vous discutez avec quelqu’un dans la rue et que tout se met à tourner, pas toujours évident de lui expliquer pourquoi vous cherchez désespérément un endroit où vous appuyer.

Voilà, une bilan qui peut paraître un peu négatif mais personnellement, à part que cela me perturbe pour mon travail, et bien ce n’est pas bien grave. Je fais avec. Je ne sais pas aujourd’hui si, avec le temps, ces séquelles vont disparaître petit à petit. Sinon, le corps et le cerveau s’habituent toujours à beaucoup de choses alors je me dis que cela ne m’empêchera pas de continuer mes projets.

Les projets ? Beaucoup, professionnels mais aussi personnels. Je vous en parlerai dans un prochain article sous quelques jours … repassez par le site, cela vous intéressera 🙂

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Quatre ans et demi après

Je n’ai pas écrit sur le site depuis bien longtemps. Comme souvent il m’est demandé comme ça va, j’ai eu envie de faire un peu le point.


Cela fait donc 4 ans et demi que j’ai été opérée d’un méningiome dont je raconte dans ces pages la convalescence. Elle est bien loin cette période! Aujourd’hui, je peux estimer que la phase de réparation, de consolidation est loin derrière. Ce qu’il en reste: des séquelles.

Pour tout dire, je n’ai pas eu vraiment de chance. Environ un an après l’opération, j’ai fait une sorte de crise d’hyperthyroïdie. Qui a surpris plus d’un médecin. En effet, depuis 30 ans, je souffre d’hypothyroïdie donc mélanger de l’hypo et de l’hyper, ce n’est pas particulièrement courant. Mon endocrino m’a cependant dit que cette crise pouvait être consécutive à un traumatisme: l’opération du méningiome… pas de commentaire.
Les conséquences ont été désastreuses d’un point de vue vision. Mes yeux ayant gravement souffert d’exophtalmie, il a fallu deux opérations pour les faire rentrer dans l’orbite. Et dès la première, il y a deux ans, je me suis mise à voir double (diplopie). Quant à la seconde, repoussée longtemps vu le contexte Covid, elle s’est mal passée et j’ai du être réopérée deux fois aux urgences car je faisais des hématomes intra-orbitaire. J’ai pleuré des larmes de sang et failli perdre l’œil droit.

Opérée depuis du strabisme, je vois toujours double même si cela va mieux. Ce qui ne facile pas vraiment la vie: marche difficile car le monde tangue, vertiges et conduite impossible. Je vais bientôt voir la chirurgienne, espérant qu’une autre opération finira de corriger cela.

Et pourtant ! Je continue à faire plein de choses, j’en suis heureuse et je ne me plains pas trop. J’ai lu bien des témoignages de personnes opérées de méningiomes avec des parcours bien plus difficiles que le mien.

Pour revenir au sujet de cette page, comment ma vie s’est remise en place après l’opération ? Quelles sont les séquelles ?

Fatigue. C’est un peu le mot clef. Je fatigue vite. J’ai aussi des coups de pompe de temps en temps, qui me prennent tout à coup et je dois me reposer quelques heures ou jours pour les faire passer. C’est un peu autour de cela que c’est organisé cette nouvelle vie. J’ai perdu mon travail, pour diverses raisons. De toute façon n’étant plus capable de conduire pour aller travailler et les transports en commun m’épuisant, c’était compliqué. Et puis, je n’aurais jamais pu me remettre en temps complet. 8 heures par jour, c’est au dessus de mes moyens.
Donc, après une rupture conventionnelle, je me suis mise à mon compte et j’en suis très très contente. Je créé des sites internet aujourd’hui, j’ai pas mal de clients qui sont bien sympathiques. Et cette reconversion me permet de travailler à mon rythme et donc de me reposer quand cela est nécessaire. Je gagne effectivement moins bien ma vie qu’avant, j’ai perdu la sécurité de l’emploi, je prends peu de vacances mais comme je suis un peu pro « décroissance » et qu’un patron ou un chef, je n’en ai plus, c’est tant mieux. Je suis déjà très heureuse de pouvoir continuer à travailler dans ce domaine de l’informatique qui a toujours été ma passion.

La cicatrise. Toujours aussi douloureuse surtout dès que je fatigue. Elle m’aura bien tiré le cuir chevelu ! Je n’ose imaginer tous ces petits nerfs qui ont repoussé n’importe comment. Mais, en fait, je suis tellement habituée à avoir mal que je n’y fais pas attention. Le soir, après 4 heures d’écran, elle me dit pourtant bien clairement: stop ! On arrête. Alors, je pose mon clavier et je verrai le lendemain pour aller plus loin. Pas grave, c’est comme cela.

La vie sociale. Entre fatigue et vision double, avoir des activités extérieures, c’est le plus compliqué. Ca me rend un peu triste car j’aurais envie de faire plein plein de choses mais je ne peux pas ou pas pour l’instant. Dès que je rentre quelque part, il me faut m’assoir car le monde tourne et virevolte autour de moi. Même parler parfois devient compliqué. Les douleurs au cou qui sont apparues après l’opération restent, malgré de nombreuses séances de kiné et me gênent dès que je sors de chez moi. Je passe quand même souvent par dessus car les amis c’est important. J’espère que dans quelques mois, mes yeux se remettront et que je pourrais avoir à nouveau une vie remplie d’activités.

La lecture. Que faire quand on a plus de temps ? Qu’on doit rester chez soit ? Je me suis remise à fond dans les livres. Romans de tous genres, pas mal de science-fiction mais aussi des livres plus scientifiques. Je pourrais vous parler pendant des heures de physique quantique, de fusion, d’économie, de métaux rares, d’environnement, de zéro-déchet, des abeilles sur mon balcon … C’est cela qui me sauve toujours. Me plonger dans mes livres, c’est m’évader vers ces endroits où je ne peux pas ou plus me rendre. Je suis même aller un peu plus loin en me mettant à écrire un roman après avoir suivi des ateliers d’écriture. Une activité passionnante, pas toujours facile à concilier avec cette fameuse fatigue mais dans laquelle je trouve peut-être un nouveau chemin.

Que dire pour conclure ? La vie n’est pas simple. Avoir été opérée d’un méningiome me laisse une trace qui ne partira jamais. Mais en même temps, je crois bien m’être un peu retrouvée aujourd’hui. Métro, boulot, dodo, c’était pas mon truc. Je ne dirais pas que je suis heureuse de ce qui m’est arrivé, ça non, mais j’ai pu retrouver un autre équilibre qui est plus enrichissant. J’attends de « voir » si mes yeux se remettent en place. Selon l’issue, je m’adapterai. Je crois bien qu’on parle de résilience et j’aime toujours autant rire et m’amuser. Garder l’esprit le plus jeune et ouvert possible, voilà un défi intéressant 🙂

Si vous souffrez d’un méningiome et avez envie d’en parler, de trouver des réponses à vos questions, je vous recommande l’association Amavea qui pourra vous apporter tout le soutien dont vous avez besoin.

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Comprendre la demande

Nous rencontrons un client, il a une demande : il nous l’explique. Nous ne connaissons pas son métier alors il faut l’écouter, essayer de comprendre au mieux son besoin et comment le logiciel va lui permettre de faire face à cette demande. Le logiciel devra être simple à utiliser: ergonomique et compréhensif par ses utilisateurs.

J’ai fait cela pour de nombreux métiers : un casseur automobile, un chaudronnier, un distributeur de thé, la paye en entreprise, le monde des fabricants en textile et durant plus de 10 ans pour…les hôpitaux. Là, j’ai donné des formations aux médecins, aux pharmaciens, aux infirmières. Du coup, avant et après l’opération, j’ai eu cette chance de me sentir très à l’aise à l’hôpital. J’y ai passé tellement de temps quand j’étais en pleine forme ou fatiguée car les déplacements… ça fatigue !

 

Application de cette pratique à un effet secondaire : vous avez un nouveau ressenti personnel auquel il faut faire face. Vous ne le connaissez pas : vous l’écoutez, vous le comprenez seul ou si besoin en demandant à votre médecin et vous trouvez une méthode pour y faire face.

 

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Techniques et méthodes pour répondre à la demande

Développer un logiciel, c’est compliqué et nous faisons beaucoup d’erreurs : nous appelons ça « des bugs ».

Pour créer techniquement un logiciel, ou une page internet, cela s’appelle « Développer »

Nous écrivons, de manière technique, une nouvelle fonction pour répondre à une demande.

Par exemple, si vous faites un achat sur internet, il y a la liste des articles à acheter, et en cliquant sur un article, vous voyer son détail, c’est la fiche de l’article.

Ca a l’air simple. Mais quand vous mettez en place cela techniquement, il peut y avoir des erreurs. Par exemple, dans la liste des articles, quand l’utilisateur va cliquer pour voir la fiche, elle ne s’ouvrira pas.

Du coup, lorsque nous développons un logiciel, nous faisons sans arrêt des tests pour chaque ligne écrite pour le logiciel: cela s’appelle « coder » et « faire les tests unitaires ». S’il y a un bug, nous le corrigeons, nous refaisons des tests. Parfois le bug est toujours là ou un autre apparaît  (ça s’appelle de la régression, le logiciel marchait bien, nous rajoutons une toute nouvelle fonctionnalité et ce qui fonctionnait bien avant ne marche plus).

Application de cette pratique à un effet secondaire : vous avez un effet secondaire. Vous réfléchissez à comment y faire face. Vous trouvez une méthode et vous commencez à appliquer votre méthode (vous avez codé puis vous testez), vous y arrivez : parfait ! Vous n’y arrivez pas (vous avez buggé): et bien il faut re-réfléchir à la méthode, la changer et la réessayer jusqu’ à y arriver.

 

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Utiliser des méthodes très progressives

Dans la création d’un nouveau logiciel, il y a de nouvelles méthodes qui nous viennent des Etats Unis. Cela s’appelle les méthodes Agile.

Avant, lorsque nous faisions un logiciel, nous discutions avec le client de ce dont il avait besoin, nous  développions pendant 6 mois. Et voilà nous lui donnions la première version du logiciel. Dès le lendemain, il nous appelait pour nous dire  » Mais ce n’est pas ce que je voulais !!!! » et nous refaisions énormément de code, cela demandait beaucoup de travail et cela coutait très cher.

Maintenant, dans la méthode Agile, nous rencontrons le client très souvent. Par exemple, tous les 15 jours, nous lui montrons ce qui a été fait, nous en discutons avec lui et adaptons immédiatement notre développement aux nouveaux besoins. C’est un dialogue permanent. Cela s’appelle les itérations : nous définissons une période, dans l’exemple 15 jours, nous présentons ce qui a été fait au client. Et ensuite, si tout va bien, nous allons plus loin sans sa demande sinon nous corrigeons.

Application de cette pratique à un effet secondaire : vous êtes votre propre client. Vous mettez une méthode en place. Si elle va bien au bout d’un moment, vous allez plus loin, sinon vous la corrigez, vous la changez.

Par exemple, vous verrez ci-dessous la marche à pied. Vous faites un petit parcours au début: cela se passe bien. Et bien, il ne faut pas dès le lendemain marcher 10 kilomètres. Il faut refaire ce petit parcours durant plusieurs jours avant de mettre en place un nouveau parcours un peu plus long. C’est une progression qui demande un peu de temps mais que votre organisme va apprécier.

J’ai mis mon cycle pour certaines méthodes à une semaine. Par exemple, pour travailler devant mon ordinateur : 30 mn la première semaine, une heure la deuxième, 1h30 la troisième…. là j’en suis à 3h, 3h30 selon les jours.

Pour d’autres, je n’ai pas défini un cycle précis. Quand l’exercice se passait bien, je l’ai fait plusieurs fois. Tout est OK : allons plus loin.

Par exemple pour la voiture : j’ai d’abord fait des tous petits trajets en ville uniquement. Ensuite quand cela se passait bien, un tout petit peu de nationale à 90 km à l’heure. Beaucoup plus difficile à réalise. J’en suis toujours là, il faut que je continue jusqu’à le faire bien et aller plus loin!!!

 

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Les priorités, la diversité

Dans mon métier, je travaille sur de nombreux dossiers en même temps: faire des logiciels pour plusieurs clients, dans différentes technologies, pour différents métiers, répondre au téléphone pour résoudre des problèmes (je tiens une hotline le matin), travailler avec mon stagiaire pour lui expliquer ce qu’il doit faire, l’aider s’il rencontre un problème, aller à une réunion, rédiger des documents…

Non seulement je ne vois pas passer la journée, mais je suis tout le temps en retard dans le travail.

C’est la diversité dans le travail, des tas de sujets différents à faire.

C’est aussi beaucoup de temps qu’il faut consacrer à chaque sujet pour qu’il soit correctement réalisé.

Et bien, c’est comme la vie de tous les jours. Il faut faire les courses, se faire à manger,  voir sa famille, déclarer ses impôts, s’occuper de la machine à laver en panne, … et aussi s’amuser un peu, regarder des séries, des films, passer une heure au téléphone aves ses amis, aller au restaurant, s’occuper de son jardin, jouer à des jeux vidéos…

Pour moi, durant la convalescence, je m’ennuyais au début car je pouvais faire peu de choses. Ensuite, je me suis rendue compte que j’avais plein de choses à faire et que je n’arrivais pas à toutes les réaliser.

Alors, une solution est de définir les priorités : elles ont 3 niveaux.

Priorité 1 :

Urgente, à faire le plus vite possible.

Exemples: faire les courses (le frigo ne doit pas être vide), payer ses impôts, réparer son ordinateur (quand je suis rentrée de convalescence, il ne tournait plus à cause de la chaleur due à la canicule), faire la lessive…

Priorité 2 :

Moins urgente mais doit être faite soit par contrainte, soit pour le plaisir.

Exemples: faire la révision de la voiture, aller chercher un paquet commandé sur internet, inviter ses amis pour passer un bon moment, aller chez ses amis…. écrire à ses amis, leur envoyer des sms…

Et appliquer ses méthodes de convalescence : réapprendre à marcher, réapprendre à conduire….

Et se préparer à la rentrée au travail …

Priorité 3 :

Si elle n’est pas faite, ce n’est pas grave.

Ce sont les pires pour moi !!! Surtout au travail, car elles sont intéressantes, passionnantes mais quasiment jamais réalisées.

Exemples: écrire ce blog (!!!), laver sa voiture, ranger son appartement, s’occuper de ses plantes, apprendre de nouvelles recettes, faire des messages sur Facebook, jouer à des jeux vidéo, lire un livre…

Comment y faire face ? Nous mettons en place ce qui s’appelle dans mon métier un planning : à chaque jour suffit sa peine.

 

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Pourquoi et comment j’ai mis en place cette méthode

J’espère que ce chapitre ne sera pas trop compliqué à comprendre car il est assez technique. N’hésitez pas à me poser des questions. Si c’est compliqué à comprendre j’essayerai d’être plus claire.

Cependant, je me dis que si vous comprenez la méthode, vous pourrez la mettre vous même en place pour vos propres effets secondaires et avec vos propres centres d’intérêts.

Je suis informaticienne depuis plus de 20 ans et nous avons des méthodes de travail qui peuvent être utilisées pour un problème personnel… cela peut paraitre étrange, mais c’est ce que j’ai fait.

J’ai aussi au départ une formation de biologiste. Donc bien qu’ayant peu de connaissance dans le domaine médical, j’ai appris beaucoup de notions sur le fonctionnement d’un organisme vivant. Et même si j’ai quasiment aujourd’hui oublié tous les détails qui m’ont été enseignés, cela m’a aidé à comprendre mon propre organisme ou une partie de ce que les médecins m’ont dit. Pas tout, bien entendu.

Dans l’informatique, je crée des logiciels et, bien qu’un informaticien soit rarement considéré comme quelqu’un de créatif, nous mélangeons créativité et technique.

Les articles suivants décrivent la méthode que nous utilisons pour créer un logiciel.

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L’argent et la passion

Comme personnellement, j’avais mis de l’argent de côté pour aller en vacances, que je n’ai pas pu y aller, j’avais un peu d’argent à dépenser.
Ma passion, c’est l’informatique, ce n’est pas que mon métier, je suis geek.
Du coup, mes priorités 3 sont en majeure partie de l’informatique, des jeux mais aussi de la lecture, faire de la cuisine…
Alors, j’ai utilisé mon argent économisé pour quelques nouveautés en matériel informatique, une Playstation 4, quelques livres, un grill pour apprendre à faire des paninis.
Pour moi, du coup, c’était un peu comme passer de longues vacances à la maison.
Si vous lisez ces lignes, et si vous pouvez, faite cela selon votre passion. Non seulement les journées passent plus vite mais pratiquer sa passion est un vrai plaisir. Etonnement, cela permet de faire d’énormes progrès pour sa convalescence.

Exemples :

Ecrire les lignes de ce blog me permet d’être concentrée, de faire marcher mon cerveau, ça me plait et ça va m’aider à reprendre le travail.
Jouer à la Playstation 4, à des jeux où l’image est rapide : ça rééduque l’interaction entre l’œil et le cerveau, et cela fait appel aux reflex.
Inviter des amis à manger à la maison : parfait pour votre concentration quand vous suivez et intervenez dans une conversation tout en servant le repas.
Faire du rangement : bouger, sans trop de concentration, ça fait du beaucoup de bien. Pour moi, cela est très proche de la pratique du sport à la maison.

 

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Le planning

Le planning c’est organiser ce qui va être fait dans la journée, le matin, l’après-midi, à une heure précise.

Mon planning dans la journée :

  • Une priorité 1 s’il en reste, selon mon état de fatigue, le matin ou l’après-midi
  • Si je peux, une priorité 2
  • Et toujours : des priorités 3, elles ne sont pas urgentes mais particulièrement important en période de convalescence pour garder le moral.
  • Et entre chaque tache: du repos, une bonne sieste, regarder un film, regarder une série, regarder une émission…

Personnellement, j’écris pas mal de choses à faire dans des listes, ça enlève du stress car nous avons peur d’oublier ce qu’il reste à faire. J’entoure les priorités 1 : pas le choix, il va falloir le faire !!

Et il y a beaucoup de choses que j’ai notées, qui sont des priorités 3, que je n’ai pas faites et que je ne ferai jamais. Pourquoi ?

Au début de la convalescence, la journée était si longue : je faisais une priorité 1, cela a été dur pour certaines. Alors je me mettais devant la télé, enfin du repos (je crois bien que j’en suis à 150 épisodes de séries. D’ailleurs moi qui adore ça, j’en regarde presque plus en ce moment, j’en ai trop vu…)

Ensuite, j’ai commencé à en faire plus, quasiment plus de priorité 1 en attente, et je fais des priorités 2 (moi, c’est le matin) et puis repos: alternance des périodes de « travail » avec du repos.

Puis, enfin, je peux me mettre aux priorités 3, mes préférées et là, plus d’ennui.

Donc après un certain temps, j’ai pu m’occuper tout le temps, moins de stress puisqu’est fait ce qui doit être fait et aussi beaucoup de loisir en toute sérénité.

Et là, comme avant : la journée passe presque trop vite…

Une dernière remarque, il faut faire attention aux priorités 2. Je reprends l’exemple du paquet commandé sur internet, livré et disponible au point de relais durant 15 jours. Et bien, deux jours avant qu’il ne soit plus disponible je n’avais pas pu aller le chercher, panique, il est passé en Priorité 1.

Ce passage de priorité 2 en priorité 1 est particulièrement fréquent.

 

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Ecouter les autres, faire appel à eux

Les amis, la famille, les médecins : ce sont les personnes qui peuvent nous aider, dans deux sens:

  • psychologiquement : la convalescence, c’est dur. En parler, ça fait du bien. Personnellement, comme je suis repartie assez vite, parfois mes proches ne comprennent pas vraiment tout ce qu’il me reste à faire, en particulier mes problèmes pour conduire. Alors, je leur explique, je leur parle de ma méthode pour résoudre le problème. Je ne sais pas s’ils comprennent toujours car ce que nous vivons est très personnel. Pas grave, nous, ça nous fait du bien.
  •  pratiquement : je parlais de la voiture.  J’ai beaucoup fait appel au « taxi » familial ou amical. J’ai beaucoup été aidée à faire les courses. Mon kinésie-thérapeute a fait des merveilles avec mon cou et mon crane. Je vais chercher un orthoptiste pour voir si mes problèmes de vision peuvent être plus rapidement soignés.

Cette dernière remarque est un exemple d’une personne de ma famille qui m’en a parlé : « Et si tu allais voir un orthoptiste? ». Bonne idée. Alors écouter les suggestions de votre entourage et de vos médecins pour aller mieux, c’est franchement bien…. même si ensuite, il faut parfois y réfléchir et trouver sa propre méthode personnelle pour le faire.
 

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